Auparavant, les changements climatiques ne préoccupaient que les écologistes et les défenseurs de l’environnement. Dorénavant, presque tous les secteurs sont concernés par ce problème. Celui de l’assurance n’y échappe pas. Il y a une augmentation des risques à couvrir par les compagnies. Il en découle qu’il y aura également une hausse des primes d’assurance.
Quel sera le coût de l’assurance habitation d’ici quelques années ?
Les prévisions pour de l’ACPR (organisme de contrôle du secteur de l’assurance) pour les années à venir sont assez pessimistes. Elle prédit notamment une hausse de la facture annuelle dans certains départements si on les compare avec la situation qui prévaut actuellement. Les assurances habitations sont touchées par cette prévision. Cela s’explique par l’augmentation des risques et des sinistres liés au changement et au dérèglement climatique. Il s’agit entre autres :
- De la sécheresse,
- Des inondations,
- Submersion marine.
Pour le moment, c’est le premier qui est le plus coûteux à couvrir. Cela entraînera certainement une dégringolade du prix du contrat d’assurance qui lui est associé. C’est le cas notamment de la multirisque habitation.
Pour avoir de plus amples informations sur la question, un petit détour par le site Assurance Mode d’Emploi est de mise.
Quelle assurance choisir pour bénéficier d’une protection contre les catastrophes naturelles ?
En règle générale, les contrats d’assurance habitation proposent des garanties contre les catastrophes naturelles. Aux termes des dispositions légales en vigueur, sont considérés comme tels les dommages matériels directs et non assurables. Ils doivent avoir été causés par l’intensité anormale d’un agent naturel. Les mesures prises pour prévenir la survenance de ces sinistres n’ont pu empêcher les dommages.
Dans la pratique, l’assurance habitation prend en charge les dommages matériels causés aux biens assurés. Il peut s’agir :
- Du bâtiment,
- Des mobiliers,
- Des véhicules.
Il en découle que ceux qui ne sont pas assurés en dommages ne seront pas couverts par cette garantie. Cela peut être des clôtures, le jardin ou autres.
À noter que la garantie ne peut être mise en jeu qu’après la publication d’un arrêté interministériel au journal officiel qui décrète qu’il s’agit bien d’un état de catastrophe naturelle.
