
Quand vient le moment de s’intéresser aux fenêtres, pour choisir celles que l’on va faire poser dans sa maison neuve ou pour remplacer d’anciens modèles en rénovation, on constate que des progrès énormes ont été faits notamment pour simplifier le choix des consommateurs. C’est notamment le cas avec les fenêtres hybrides.
Fenêtre mixte ou hybride : de quoi parle-t-on ?
Voilà un terme bien intrigant : qu’est-ce qu’une fenêtre hybride ; que l’on peut également trouver sous l’appellation de fenêtre mixte ?
Faisons dans un premier temps une petite revisite des trois matériaux que l’on peut choisir pour ses fenêtres, afin de mieux comprendre.
Il en existe trois : le bois, l’aluminium et le PVC. Beaucoup de personnes aiment le bois, mais regrettent de devoir y apporter un soin trop régulier. En effet, le bois a besoin d’être protégé, surtout pour les fenêtres orientées au nord et aux vents dominants qui vont chasser la pluie pour la plaquer contre les carreaux.
Les fenêtres représentant un investissement important, mieux vaut les préserver autant que faire se peut, ce qui n’a rien d’évident d’autant que cet entretien peut devenir un calvaire pour les fenêtres situées à l’étage.
Il est possible de ne pas renoncer à l’authenticité du bois, tout simplement en le choisissant sur la face intérieure de la fenêtre et donc celle que l’on verra, quand on sera dans la maison ou l’appartement. Liberté alors au propriétaire de le laisser brut selon l’essence, de le vitrifier ou encore de le peindre.
A l’extérieur, se trouve du PVC ou de l’aluminium qui ne demande qu’un simple passage à l’éponge. Attention toutefois à voir lequel est autorisé par la mairie. Parfois les textes d’urbanisme sont quelques peu contraignants pour les propriétaires.
Comment choisir ses fenêtres ?
Une fenêtre hybride est un peu plus coûteuse qu’un modèle simple, mais il évite de l’entretien en termes de temps mais aussi de produits. Si l’on faisait la somme de ce que cela coûterait pendant les quelques décennies que vont durer les fenêtres, n’est-ce pas judicieux d’investir ?
Outre le choix de matériau, d’autres points doivent, bien entendu, être vus. La forme de la fenêtre doit être validée par la mairie, toujours dans l’optique de correspondre à une certaine cohérence visuelle dans certaines communes qui possèdent des monuments historiques, le plus souvent.
Plus une fenêtre est de grande taille plus la luminosité est importante. Mais on perd un peu de place pour des étagères par exemple et d’autres meubles, ce qui est à considérer.
Les performances thermiques et phoniques sont un critère tout à fait essentiel et ne doivent pas être sous-estimées ; ne serait-ce que pour le confort que cela va apporter et les économies sur les factures d’énergie.
Des fenêtres mal posées sont tout autant des gouffres que celles à simple vitrage. C’est pourquoi il est recommandé de passer par des professionnels.
La proximité d’une rue passante, notamment en milieu urbain ou la sensibilité au bruit de manière générale doit pousser une personne à s’intéresser aux solutions existantes et ses fenêtres pourraient bien en être une : il existe des vitrages phoniques qui réduisent le nombre de décibels venant de l’extérieur. Certains modèles, très performants, permettent de réduire chaque bruit d’une quarantaine de décibels, ce qui est énorme.
Parce que renouveler l’air d’une pièce est important pour vivre dans un environnement sain, il faut s’intéresser aussi aux différents types d’ouverture. Le plus courant est à la française ; en tirant les battants vers soi ; mais il en existe bien d’autres moins connus. L’ouverture en oscillo-battant est parfaite pour aérer sans craindre le risque d’intrusion, qui est toujours possible par une fenêtre. On peut toujours les équiper d’un vitrage anti effraction pour décourager les voleurs.